The debate over whether Quebec should ban all flavoured vapes / Le débat sur l’interdiction des saveurs dans les produits de vapotage au Québec

By Dan Spector, with comments from Dr. Nicholas Chadi, Global News, March 2, 2023

In downtown Montreal you can’t walk around for long without seeing someone vaping, and it feels like you can barely throw a stone without hitting a vape shop.

“I would say a lot more people do it than parents think,” said Dawson College student David Bensemana.

A big portion of Quebec’s vape businesses may soon go up in smoke.  The Health Ministry told Global News the effects of vaping especially on young people are of great concern.

“We already announced we will put a new tax in place on vaping products, and we want to go further with other recommendations,” said Antoine de la Durantaye, a spokesperson for Health Minister Christian Dubé. (…)

Dr. Nicholas Chadi, a pediatrician specializing in adolescent and addiction medicine at St. Justine Children’s Hospital, says vaping has gained popularity among young people in recent years.

“We’re seeing more and more teens using nicotine vapes, but also cannabis-containing vapes. So that’s definitely a recent trend,” he told Global News.

Chadi thinks banning flavours is a good idea that could help protect young people by making vaping less desirable. (Watch video here)

Adolescent cherche vapoteuse: un jeu d’enfant / Teen searches for vaping device : child’s play

Par Alice Girard Bossé avec commentaires du Dr Nicholas Chadi, La Presse, 3 mars 2023

Vingt minutes. C’est le temps qu’a mis Liam (nom fictif), 15 ans, pour se procurer des vapoteuses de nicotine dans trois dépanneurs de Montréal. Abordables, faciles d’utilisation et très populaires chez les adolescents, ces produits peuvent entraîner une forte dépendance en quelques semaines. (…)

Ces résultats « préoccupants » ne surprennent pas le DNicholas Chadi, pédiatre au CHU Sainte-Justine et auteur des recommandations de la Société canadienne de pédiatrie sur le tabagisme et le vapotage. « Les jeunes me disent presque tous les jours qu’ils se procurent facilement des produits de vapotage au dépanneur et qu’il n’y a pas de vérification d’âge, bien que la vente de produits de nicotine soit interdite au Québec en bas de 18 ans.

Les mineurs peuvent également se les procurer directement auprès de pairs à l’école ou par des proches plus âgés, soutient le DChadi. « C’est très facile pour un adolescent au Québec actuellement de se procurer des produits de vapotage. »

Même son de cloche chez la directrice de la prévention au Conseil québécois sur le tabac et la santé, Dominique Claveau. « On a de plus en plus d’appels d’écoles secondaires, parfois même des écoles primaires, parce qu’elles sont aux prises avec un problème de vapotage. Il y a des [adolescents] qui nous mentionnent qu’ils se les procurent au dépanneur », dit-elle. (Article complet)

La famille et l’école sont cruciales pour le bien-être des jeunes trans et non binaires / Family and school are crucial for the well-being of trans and non-binary youth

Par Florence Morin-Martel, avec commentaires du Dr Nicholas Chadi, Le Devoir, 1er mars 2023

Le soutien de l’école et de la famille est associé à une meilleure santé mentale chez les Québécois transgenres et non binaires âgés de 14 à 25 ans, a constaté un chercheur du CHU Sainte-Justine. Il presse le gouvernement québécois d’investir davantage pour sensibiliser et éduquer à la diversité de genre.

Pour ces personnes, le fait d’être bien soutenu par leur milieu familial est aussi lié à un moins grand risque d’avoir des idées suicidaires et de faire des tentatives de suicide, dit le Dr Nicholas Chadi, pédiatre et clinicien-chercheur spécialisé en médecine de l’adolescence au CHU Sainte-Justine.

Pour leur étude publiée à la mi-février dans la revue LGBT Health, le Dr Chadi et ses collègues se sont intéressés aux réponses des 220 Québécois de 14 à 25 ans qui ont participé à un sondage en ligne mené en 2018 et 2019 auprès de plus de 1000 jeunes Canadiens.

Ces résultats sont importants, car ils indiquent que l’école et la famille — qui occupent tous deux une place importante dans la vie des jeunes — peuvent vraiment faire une différence, souligne celui qui est aussi codirecteur de la clinique de diversité de genre du CHU Sainte-Justine. (article complet)

ADN: La vapoteuse est aussi dangereuse que la cigarette / DNA: E-cigarettes are as harmful as cigarettes

Par Jean-Benoit Legault avec commentaires du Dr Nicholas Chadi, la Presse canadienne, publié sur Noovo info, le 22 février 2023.

Le vapotage endommage l’ADN des cellules de la bouche autant que le fait le tabagisme, prévient une nouvelle étude américaine.

Les chercheurs de la faculté de médecine Keck de l’université Southern California ont également constaté que, parmi les usagers qui vapotent exclusivement, certains dispositifs et arômes causent des dommages plus importants que d’autres.

Ces résultats déboulonnent un peu plus le mythe du vapotage en tant qu’alternative sécuritaire à la cigarette, considère le docteur Nicholas Chadi, qui est pédiatre et clinicien-chercheur spécialisé en médecine de l’adolescence et toxicomanie au CHU Sainte-Justine.

«On est en train de démontrer que pour les cellules plus spécifiques de la bouche, il y a des risques quand même assez similaires entre la fumée de cigarette puis l’aérosol de vapotage, a-t-il dit. Et ça, c’est quand même intéressant parce qu’on a souvent tendance à dire que le vapotage est tellement moins nocif, tellement plus sécuritaire que la fumée de cigarette.» (Article complet)

Climate change contributing to harmful substance use / Les changements climatiques contribuent à l’utilisation problématique de substances

By Francis Vergunst, Helen Berry, Kelton Minor and Nicholas Chadi, published in Healthy Debate, February 14, 2023

The pace and extent of climate change means that weather-related disasters are constantly happening somewhere in the world. Last year, the U.S. experienced devastating wildfires; Europe suffered record-breaking heatwaves, killing more than 20,000 people; and Australia entered its fourth back-to-back La Niña, leaving thousands homeless from floods.

Such disasters spawn blanketing stress and take a toll on mental health and wellbeing. People try their best to cope and, sometimes, coping means seeking new or increased comfort and escape in alcohol, tobacco, nonmedical prescription drug use or other psychoactive substances.

The inability to cope with the effects of worsening weather-related disasters is just one of many roads connecting climate change to harmful substance use. In a study published in Perspectives on Psychological Science, we map out these main roads and backroads to show how climate change can increase the risk of harmful substance use and make people more vulnerable to relapse.

Substance-use disorders already have enormous costs for individuals and society. They disrupt education and employment; increase accidents and crime; undermine social relationships and family functioning; and contribute to more than 16 million deaths each year. And many more people use substances at harmful levels that do not meet criteria for formal disorders. (Full article)

Une transition médicale pour devenir fille ou garçon, comment ça se passe ? / A medical transition to become a girl or a boy, how does it work ?

Par Marie-Hélène Proulx avec commentaires du Dr Nicholas Chadi, L’Actualité, 1er février 2023

Beaucoup de mythes et de désinformation circulent au sujet de ce processus méconnu. Voici de quelle manière il est réellement encadré au Québec.

Il n’y a pas de parcours classique de transition (certains privilégient plutôt l’expression « parcours d’affirmation de genre »). Tous les cas sont uniques et les soins sont adaptés aux besoins de chacun, insistent les deux directeurs de la clinique de diversité du genre du CHU Sainte-Justine, le pédiatre Nicholas Chadi et la pédiatre endocrinologue Lyne Chiniara. 

Ce service consacré à la santé des jeunes trans et non binaires, l’un des seuls au Québec, accueille majoritairement des adolescents aux prises avec une dysphorie de genre importante. Souvent, on leur prescrit d’abord des agonistes GnRH, ou bloqueurs d’hormones, qui stoppent le processus de puberté ― les menstruations cessent et la mue de la voix est mise sur pause, entre autres. (…)

Les hormones sexuelles, soit l’œstrogène et la testostérone, sont prescrites à des jeunes ayant « la maturité d’en comprendre l’incidence », précise Nicholas Chadi, car contrairement aux bloqueurs pubertaires, elles induisent certains changements qui sont permanents — la pilosité, la mue de la voix, l’augmentation de la taille du clitoris, entre autres. Les hormones pourraient aussi compromettre la fertilité, selon des études en cours, si bien que les patients sont invités à préserver du sperme ou des ovules. On préconise une évaluation psychosociale en profondeur avant le début du traitement. (Article complet)

Réinventer le genre / Reinventing gender

Par Marie-Hélène Proulx avec commentaires du Dr Nicholas Chadi, L’Actualité, 1er février 2023

De plus en plus d’enfants et d’adolescents se définissent autrement que comme garçon ou fille. Un phénomène encore mal connu qui ébranle les parents et la société. (…)

Au CHU Sainte-Justine, les demandes de consultation à la clinique de diversité du genre ont aussi « monté en flèche », observe le pédiatre Nicholas Chadi, qui a cofondé ce service en 2019 avec l’endocrinologue Lyne Chiniara, afin de pallier le manque de ressources. Les jeunes trans et non binaires y sont pris en charge par une équipe composée entre autres de psychologues, de travailleurs sociaux, de médecins et de psychiatres. Nicholas Chadi estime recevoir chaque mois de 25 à 30 recommandations de patients de la part de médecins ou d’infirmières ; les délais d’attente s’élèvent maintenant à un an. 

Même si l’établissement accueille des enfants dès l’âge de huit ans, la plupart se présentent pour la première fois à l’adolescence, sans avoir nécessairement manifesté de la « dysphorie de genre » dans le passé (ce terme médical désigne la détresse que peut provoquer le sentiment de discordance entre le sexe à la naissance et l’identité ressentie). La tendance s’observe dans toutes les cliniques spécialisées en Amérique du Nord. (Article complet)

Des vapoteuses de wax qui rendent fou/Wax pens that make you go crazy

Reportage spécial de Radio Canada et à La Facture, avec commentaires du Dr Nicholas Chadi, le 10 janvier 2023.

Depuis quelques années, les adolescents consomment de la wax, une huile de cannabis à haute teneur en THC. Pourtant illégale, elle est vendue sur Internet dans des vapoteuses qui ressemblent à s’y méprendre à des vapoteuses de nicotine. (…)

La wax est vendue dans des vapoteuses préremplies. Cette drogue est 15 fois plus forte que dans les années 1970. Bien qu’illégales aux pays, ces vapoteuses s’adressent directement aux jeunes et sont vendues sur Internet avec une facilité déconcertante. Les jeunes n’ont qu’à indiquer qu’ils ont plus de 19 ans. Elles sont livrées par la poste sans aucun problème. (…)

Des vapoteuses achetées par des consommateurs promettent un taux de THC entre 97 % et 99 %, ce qui inquiète les experts rencontrés, dont le pédiatre Nicholas Chadi. « À l’adolescence, le cerveau est très vulnérable aux effets du cannabis. Certains jeunes rencontrés présentent de l’anxiété très sévère et parfois entendent des sons ou des voix. C’est des signes avant-coureurs d’une psychose. »

Lire l’article complet sur le site de Radio Canada

Visionner le reportage complet à La Facture

Quebec experts warn of ‘dramatic increase’ in youth vaping / Des experts québécois mettent en garde contre une “augmentation dramatique” du vapotage chez les jeunes

Interview with Sasha Teman with comments from Dr Nicholas Chadi, City News, Tuesday January 10, 2023

“It doesn’t seem like it’s slowing down,” said Montreal pediatrician at Sainte-Justine hospital, Dr. Nicholas Chadi, of vaping among the youth- noting a ‘dramatic increase’ in e-cigarette use in 15 to 17-year-olds since 2018. Sasha Teman reports.

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