Par Katia Gagnon, La Presse, avec commentaires du Dr Nicholas Chadi, 13 septembre 2021
Quatre minutes. C’est tout ce qu’il a fallu à notre journaliste, qui simulait des symptômes du TDAH, pour repartir d’une clinique avec une ordonnance d’amphétamines. Au Québec, une ordonnance sur deux de psychostimulants est maintenant destinée à une personne majeure. Et chez les jeunes adultes, l’attrait est fort pour ces médicaments, qui sont perçus comme de véritables pilules de la performance. […]
« Certains diagnostics sont faits vite avec peu d’outils. Ça devrait être un signe de prudence », estime le pédiatre et chercheur Nicholas Chadi, spécialiste en médecine de l’adolescence. Mais le TDAH n’est pas facile à diagnostiquer, souligne-t-il. « On a souvent besoin de ressources qui ne sont pas toujours présentes. » […]
« Les jeunes voient souvent ça comme une baguette magique qui permet de bien performer », résume le pédiatre Nicholas Chadi. Ce qui, dans la réalité, est complètement faux, ajoute-t-il dans la foulée. La consommation de psychostimulants peut créer des problèmes de dépendance, d’appétit, de sommeil, d’anxiété. À forte dose, cela peut même mener à des problèmes de santé très sérieux : l’histoire tragique de Richard Fee, mort en 2011 à l’âge de 24 ans après être devenu accro à l’Adderall, a fait les manchettes aux États-Unis. […] Article complet
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