Par Alice Girard Bossé avec commentaires du Dr Nicholas Chadi, La Presse, 3 mars 2023
Vingt minutes. C’est le temps qu’a mis Liam (nom fictif), 15 ans, pour se procurer des vapoteuses de nicotine dans trois dépanneurs de Montréal. Abordables, faciles d’utilisation et très populaires chez les adolescents, ces produits peuvent entraîner une forte dépendance en quelques semaines. (…)
Ces résultats « préoccupants » ne surprennent pas le Dr Nicholas Chadi, pédiatre au CHU Sainte-Justine et auteur des recommandations de la Société canadienne de pédiatrie sur le tabagisme et le vapotage. « Les jeunes me disent presque tous les jours qu’ils se procurent facilement des produits de vapotage au dépanneur et qu’il n’y a pas de vérification d’âge, bien que la vente de produits de nicotine soit interdite au Québec en bas de 18 ans.
Les mineurs peuvent également se les procurer directement auprès de pairs à l’école ou par des proches plus âgés, soutient le Dr Chadi. « C’est très facile pour un adolescent au Québec actuellement de se procurer des produits de vapotage. »
Même son de cloche chez la directrice de la prévention au Conseil québécois sur le tabac et la santé, Dominique Claveau. « On a de plus en plus d’appels d’écoles secondaires, parfois même des écoles primaires, parce qu’elles sont aux prises avec un problème de vapotage. Il y a des [adolescents] qui nous mentionnent qu’ils se les procurent au dépanneur », dit-elle. (Article complet)
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